Marie NDiaye, née le 4 juin 1967 à Pithiviers dans le Loiret, est une femme de lettres française, ayant notamment remporté le prix Femina en 2001 pour Rosie Carpe et le prix Goncourt en 2009 pour Trois Femmes puissantes. Marie NDiaye est née à Pithiviers, près du collège Denis-Poisson, dans le Loiret, à moins de cent kilomètres au sud de Paris, de mère française et de père sénégalais. Ses parents se sont connus étudiants en Île-de-France au milieu des années 1960. Elle passe son enfance dans la banlieue parisienne, à Bourg-la-Reine. Son père regagne l'Afrique alors qu'elle n'a qu'un an. Sa mère, professeure de sciences naturelles dont les parents étaient agriculteurs dans la plaine de la Beauce, élève donc seule Marie et son frère aîné, le futur historien et ancien ministre Pap Ndiaye. Elle commence à écrire vers l'âge de 12-13 ans. Élève en terminale au lycée Lakanal de Sceaux à l'âge de 17 ans, elle est repérée par Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit, qui publie son premier ouvrage, Quant au riche avenir. La parution de cette œuvre amène aussi sa rencontre avec celui qui allait devenir son mari, le futur écrivain Jean-Yves Cendrey, qui lui envoie une lettre de lecteur à laquelle elle répond. Sa première œuvre lui permit aussi d'obtenir une bourse pour étudier pendant un an à la Villa Médicis à Rome. À 22 ans, elle revoit son père au Sénégal, au cours d'un premier voyage en Afrique. Elle relate cette rencontre ainsi: «Je ne reconnaissais rien, vraiment rien. Il n’y a strictement aucune transmission dans les gènes qui fait que quand on se retrouve dans le pays d’où vient son père, on se dise "ah, oui, bien sûr, c’est chez moi!". C’était au contraire profondément étrange, très autre, mais autre dans le sens attirant, pas déplaisant.» De 2001 à 2007, elle vit avec son mari Jean-Yves Cendrey et ses trois enfants dans un village situé près de La Réole, en Gironde, sur les rives de la Garonne. Dans une interview publiée par Les Inrockuptibles le 30 août 2009, elle déclare à propos de la France de Sarkozy: «Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous [avec son compagnon et leurs enfants — ndlr] ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux.» ... Source: Article "Marie NDiaye" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.